Mai 2007
Identité
L'Association Intervention Précoce du Nouveau-Brunswick Inc. /The New Brunswick Early Intervention Association Inc. (AIPNB/NBEIA) agit à titre d'organisme provincial qui offre des services d'Intervention Précoce à domicile aux familles ayant des enfants (naissance à 5 ans) à risque de retard de développement ou ayant un retard de développement .
L’association vise les objectifs suivants:
1. Parler d'une seule voix en ce qui concerne les membres de l'association;
2. Assurer des liens entre les membres;
3. Organiser des activités de perfectionnement au niveau provincial;
4. Échange d'information entre les membres.
Les membres de l’association de l’intervention précoce du Nouveau-Brunswick (au nombre de 106) sont des intervenantes, directrices ou membres affiliés des 17 programmes d’intervention précoce de la province. En tant qu’organisme communautaire à but non lucratif nous tenons à vous remercier de cette opportunité de nous rencontrer afin que nous puissions vous renseignez sur les défis que doivent surmonter quotidiennement les programmes d’intervention précoce. Nous souhaitons qu’ensemble nous trouveront des solutions pour le bien-être des jeunes enfants de la province.
Problématiques et suggestions pour améliorer notre situation
1. Vu notre financement mensuel basé sur un nombre de places et non indexé au coût de la vie; il est très difficile de gérer un budget qui devra couvrir toutes les dépenses d’un programme de ce genre. D’après un tableau de Statistique Canada donnant un aperçu historique de l’indice des prix à la consommation; ce qui coûtait 100. $ en 1992, coûte 129.90$ en 2006. En 2007, nous sommes déjà rendu à 133. $ pour le même produit. Donc de 1992 à 2007 l’indexation au coût de la vie est de 33%.
En 1992, le gouvernement du N.B. a évalué à 3000. $ le coût des services d’intervention précoce pour un enfant. Aujourd’hui, le coût pour ce même service serait de 3990. $; alors que nous recevons 3250. $. Ces chiffres nous indiquent qu’en 15 ans les programmes d’intervention précoce ont reçu 8% d’augmentation du budget. Ces mêmes budgets qui doivent défrayer les salaires, les assurances, le loyer, le kilométrage, la conciergerie, le déblaiement de la neige, l’électricité, le téléphone, l’équipement, la formation etc.… Par ce fait, ces programmes ont reçu une diminution de revenu de 25%. Comment arriver à couvrir toutes les dépenses en plus de garder du personnel qualifié et intéressé? Connaissant cette réalité, comment le gouvernement du N.B. peut-il continuer à offrir ce minimum de subvention et s’attendre à ce que les familles de la province reçoivent les services nécessaires pour préparer leurs enfants à l’entrée scolaire…..à leur entrée dans la société?
Nous recommandons donc un mode de financement global sur une base annuelle, indexé au coût de la vie régulièrement et de façon automatique. De plus, les montants actuels doivent être ajustés au coût de la vie; c’est-à-dire que le 25% manquant de 1992 à 2007 doit être ingéré dans les programmes. Suite à ces changements, le gouvernement pourrait être fier d’offrir à la petite enfance du N.B. des services de grande qualité toujours en évolution et en quête des meilleures pratiques.
2. Afin de retenir l’intérêt de notre personnel une fois formé et expérimenté; il va falloir pouvoir leur offrir de meilleurs bénéfices.
Nous recommandons que les programmes d’intervention précoce aient accès à divers bénéfices sociaux tels l’assurance groupe (vie, santé, dentaire, maladie grave, invalidité….) ainsi que des plans de pensions; ceci à des prix abordables vu le statut de l’organisme.
3. Plusieurs services, dont l’intervention précoce, sont disponibles pour la petite enfance au N.B., sauf que le public n’en est pas informé. Cette lacune a comme résultat que plusieurs enfants passent à travers les mailles du système pour ensuite faire leur entrée à la maternelle sans préparation adéquate.
Nous recommandons d’élargir le mandat du poste de « Directeur pour la petite enfance et les services en milieu scolaire » afin que ce mandat comprenne les tâches suivantes :
- Faire la promotion et la coordination des services offerts à la petite enfance du N.B.
- Informer les parents de la province au sujet des services disponibles dans leur région.
- Être accessible à tous les parents de la province par le biais d’un numéro 1-800…
- Supporter les jeunes enfants et leurs familles, afin de s’assurer qu’ils ont accès aux services dont ils ont besoin.
Cette recommandation relèverait donc des services familiaux et communautaires, et n’engendrait aucun coût puisque le poste existe déjà.
4. Les Programmes d’intervention précoce ont comme mandat de faire de la prévention auprès des enfants et leurs familles qui sont référés pour diverses raisons. Par contre, vu nos listes d’attentes; comment pouvons-nous atteindre notre mandat quand les fenêtres d’opportunités d’apprentissages chez nos jeunes enfants deviennent de plus en plus petites avec chaque période d’attente ?
Nous recommandons :
- D’investir dans la prévention, en établissant un fond de réserve qui servira à éliminer les listes d’attente. Puisque les enfants sont référés par les infirmières, qui sont des professionnels de la santé, ils devraient avoir accès au service dès la réception de la référence.
- De considérer le facteur des régions rurales ainsi que les régions minoritaires francophones; qui ont moins accès aux autres services, en permettant à plus d’enfants d’avoir accès aux Programmes d’intervention précoce.
5. La différence entre les gros programmes; (souvent dans un centre) et les petits programmes qui proviennent souvent des régions rurales. Ceux-ci vivent des défis particuliers. Les petits programmes, c’est-à-dire soixante dix (70) espaces et moins doivent couvrir les mêmes dépenses (loyer, assurance, salaires…) que les programmes avec plus d’espaces mais avec beaucoup moins de ressources financières.
Nous recommandons :
- D’augmenter les espaces pour les régions rurales et minoritaires francophones.
- De permettre d’absorber les enfants sur la liste d’attente plus rapidement, ce qui permet d’exercer le mandat de prévention des Programmes d’intervention précoce du N.B.
- D’établir un fond (provincial) de réserve qui va venir appuyer les programmes en difficulté afin qu’ils puissent retenir leur personnel formé et expérimenté.
- D’avoir une vision provinciale.
Le secteur sans but lucratif n’est pas seulement le secteur avec le plus haut taux d’activités économique comparativement à d’autres secteurs mais il joue un rôle très important dans la qualité de vie des Canadiens; ainsi que sur l’économie du pays.
Voir the Daily, Friday December 8, 2006 Statistics Canada
6. Le secteur sans but lucratif peut être considéré comme un secteur traditionnellement occupé par les femmes.
Nos recommandations : voir Annexe A
De plus, nous entérinons les recommandations et inquiétudes suivantes du mémoire présenté par le « Réseau du personnel de direction des personnes handicapées du Nouveau-Brunswick »
Inquiétudes :
Nous tenons cependant à préciser qu’il existe un scepticisme réel au sein de la communauté. Les intervenants se demandent si cet exercice de consultation donnera lieu à un engagement tangible et à long terme d’échanger des idées et des ressources afin d’atteindre des objectifs mutuels en vue d’améliorer les services dans l’ensemble de la province. On craint que le gouvernement décide de transférer ses responsabilités aux organismes sans but lucratif communautaire sans essayer, au préalable, de régler la question fondamentale du manque de ressources humaines et financières adéquates. Ces ressources s’avèrent nécessaires pour réaliser les divers objectifs et mettre en œuvre les programmes précis de ses groupes sans but lucratif qui tentent de survivre et de répondre aux nombreux besoins et besoins changeants de la communauté.
Recommandations : (ce même mémoire)
1. Des contrats de financement avec des organismes sans but lucratif et le gouvernement provincial devraient être établis pour plusieurs années lorsque cela est possible pour que le financement du programme et la gestion du personnel, etc. soient plus prévisibles.
2. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick devrait songer à établir une exonération des impôts fonciers pour les bâtiments dont des organismes communautaires sans but lucratif sont propriétaires et exploitants.
3. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick devrait adopter une loi sur la protection des bénévoles afin de prévenir les poursuites judiciaires frivoles contre des bénévoles.
4. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick devrait préciser les responsabilités juridiques des bénévoles qui assument un rôle de gouvernance comme les membres des conseils d’administration, d’organismes sans but lucratif. Ces bénévoles qui agissent de bonne foi, avec diligence raisonnable, sans chercher à obtenir des bénéfices personnels, devraient être bien protégés contre toute responsabilité légale.
5. Le gouvernement devrait adopter une politique officielle afin d’encourager les fonctionnaires à s’engager comme bénévoles au sein d’organismes communautaires sans but lucratif.
6. Le gouvernement devrait autoriser les organismes communautaires à acheter des fournitures de bureau au moyen du «magasin central».
7. Le gouvernement devrait permettre aux organismes sans but lucratif admissibles de se brancher à son secteur Internet et de bénéficier des tarifs téléphoniques réduits de son système de service téléphonique actuel .Ce système est habituellement plus économique.
8. Le gouvernement devrait être encouragé à offrir, sans frais, du matériel de bureau recyclé
9. Il faudrait offrir au personnel et aux bénévoles des organismes communautaires l’occasion de participer aux séances de formation offertes par les programmes internes de formation des ressources humaines du gouvernement provincial.
10. Les organismes sans but lucratif qui interviennent auprès des personnes handicapées devraient avoir l’occasion de participer régulièrement à des consultations concernant les services et programmes du gouvernement destinés à répondre aux besoins des personnes handicapées.
11. Il faudrait confier à Communication N.B. le mandat d’offrir un soutien en relations publiques aux organismes communautaires sans but lucratif admissibles.
12. Les futurs partenariats entre le gouvernement et le secteur sans but lucratif doivent être centrés sur les résultats et rendre des comptes. Toutefois, ils doivent aussi avoir la souplesse nécessaire pour bien gérer les ressources disponibles afin de répondre aux priorités énoncées. Certaines mesures de responsabilité précédentes appliquées par le gouvernement semblaient mettre l’accent sur des actions mesurables qui ne sont pas pertinentes ou appropriées pour l’exécution de la tâche à accomplir. «Toutes les actions qui peuvent être comptées—ne sont pas nécessairement valables; et ce n’est pas toutes les actions qui comptent qui peuvent être mesurées.»
13. Le gouvernement devrait tenir compte du potentiel à long terme de
résultats positifs et de bénéfices substantiels sur le plan social et économique.
ANNEXE A :
Hier, le gouvernement provincial a lancé un rapport d'étape sur son plan 2005-2010 sur l'écart salarial entre les femmes et les hommes au N.-B. Il a fixé quatre cibles, soit :
Atteindre un taux nul d’iniquité salariale dans les quatre parties du secteur public. Réduire l’écart des salaires néo-brunswickois à 10 p. 100 d’ici à 2010. Les femmes comptent pour au moins le tiers de tous les postes décisionnels au sein gouvernement du N.-B., ainsi que dans ses conseils et ses commissions. Pas plus du tiers des femmes qui travaillent se retrouvent dans les 10 postes les plus fréquemment occupés par des femmes au N.-B.
Le gouvernement a aussi lancé un site internet et des outils pour employeurs ainsi que les indicateurs de progrès. D’ici 2010 :
un plus grand nombre de personnes sondées seront tout à fait d’accord avec l’énoncé : « Il est acceptable qu’une femme travaille à l’extérieur de la maison, et ce, même si la famille n’a pas besoin d’argent. » un plus grand nombre de personnes sondées seront tout à fait d’accord avec l’énoncé : « Les couples devraient partager les tâches ménagères à part égale si les deux conjoints travaillent à l’extérieur du foyer. » un plus grand pourcentage de femmes parmi les juges, les membres des organismes, conseils et commissions nommés par la province, les membres du conseil des ministres, et chez les députés. davantage de places en garderies agréées au N.-B. un plus grand nombre d’employeurs aideront leurs employés à accéder à des services de garde, soit par l’entremise d’octrois directs pour la garde des enfants, soit par le biais d’un soutien concret à des établissements de garde d’enfants. un meilleur équilibre entre les sexes pour ce qui est du nombre d’adultes néo-brunswickois qui consacrent plusieurs heures par semaine à leurs responsabilités familiales. un plus grand nombre d’employeurs offriront des milieux de travail qui tiennent compte des besoins des familles. moins de femmes qui travaillent dans les dix emplois le plus souvent occupés par des femmes. un plus grand nombre d’ouvrières qualifiées agréées au N.-B., et les femmes constitueront une part plus importante de l’ensemble des ouvriers qualifiés agréés. les écarts salariaux entre les diplômés et les diplômées des établissements postsecondaires seront réduits. un plus grand nombre de femmes occuperont des postes de direction. un plus grand nombre d’employeurs utiliseront un système d’évaluation qui tient compte des différences entre les hommes et les femmes. on aura réduit l’écart salarial entre les emplois occupés traditionnellement par les hommes et par les femmes (c’est-à-dire les 10 les plus souvent occupés), en fonction des revenus annuels moyens pondérés.
- www.gnb.ca/0012/Womens-Issues/wg-es/index-f.asp ; www.gnb.ca/0012/Womens-Issues/wg-es/pdf/3720%20ProgressReport-f.pdf
Voici l'écart salarial moyen entre les femmes et les hommes au N.-B. depuis 1997, soit, la différence entre la moyenne des salaires horaires des deux sexes :
1997: 20%
1998: 18,6%
1999: 19,1%
2000: 22,5%
2001: 21%
2002: 18,8%
2003: 17,3%
2004: 15,4%
2005: 14,3%
2006: 12%
Source: Statistique Canada, CANSIM 282-0072.
L'écart salarial au Canada en 2006 était de 16,2%.
Voici la réaction du Conseil consultatif à cette annonce :
Le gouvernement provincial devrait adopter des critères beaucoup plus rigoureux pour déterminer l'efficacité de son plan d'action sur l'écart salarial entre les hommes et les femmes, selon la présidente du Conseil consultatif sur la condition de la femme. Ginette Petitpas-Taylor dit que le Conseil consultatif est prêt à accepter des mesures volontaires pour une période d'évaluation s'il était prévu qu'après quatre ou cinq ans une évaluation rigoureuse allait déterminer son efficacité et s'il fallait plutôt adopter une loi. Elle dit que les critères annoncés mercredi par le gouvernement (Rapport d'étape sur le Plan d'action quinquennal sur l'écart salarial au Nouveau-Brunswick - Hiver 2007) sont vagues et ne permettront pas de mesurer si un progrès réel a été réalisé.
"L'écart salarial moyen entre les femmes et les hommes au Nouveau-Brunswick était de 22% en 2000. En 2006, il était de 12%. Maintenant que le gouvernement a un plan, il se propose de réduire cet écart à 10% par 2010. Évidemment, ce niveau est réalisable. Mais est-ce que nous aurons plus d'équité salariale ? Est-ce que les emplois traditionnellement féminins seront payés à leur juste valeur ? Le plan du gouvernement adopte comme un des indicateurs de progrès que par l'an 2010, un plus grand nombre d'employeurs utiliseront un système d'évaluation non sexiste des postes. Qu'est-ce qu'un plus grand nombre? Une autre cible est qu'en 2010, l'écart salarial entre les emplois occupés traditionnellement par un sexe ou l'autre aura été réduit. Mais de combien?" de dire Madame Petitpas-Taylor.
Nous applaudissons le fait que le gouvernement provincial reconnaisse que l'écart salarial est un problème - toutes les autres juridictions n'en font pas autant. Nous applaudissons l'engagement du gouvernement à assurer l'équité salariale à ses fonctionnaires et les employées des hôpitaux, des écoles et des agences publiques ainsi que les employées des services de garde d'enfants, des services d'aides à domicile et des maisons de transition. Et nous sommes d'accord avec le gouvernement quant aux causes de l'écart salarial, soit le partage inégal des obligations familiales, le regroupement des femmes dans certains emplois et la sous évaluation des emplois traditionnellement féminins. Mais le plan du gouvernement fait trop peu pour corriger ce dernier facteur et cette iniquité salariale ne disparaîtra pas d'elle-même. Il est bien d'encourager les femmes de se lancer dans les emplois non traditionnels mais les emplois traditionnels des femmes sont importants aussi et la plupart sont sous rémunérés."
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Document submitted to the Premier’s Community Non-Profit Task Force
May 2007
Identity
The New Brunswick Early Intervention Association Inc (NBEIA) is a provincial organization offering home-based early intervention services to families with children (newborn to 5 years old) having or being at risk of having a developmental delay.
The goals of the Association are to:
1. Provide a united voice for association members;
2. Assure links between members;
3. Plan provincial training events;
4. Facilitate information sharing between its members.
The 106 members of the New Brunswick Early Intervention Association are interventionists, directors or affiliate members of the province’s 17 early intervention programs. As a non-profit community organization, we wish to thank you for this opportunity to discuss the challenges that early intervention programs must face daily. We hope that, together, we will be able to find solutions for the well-being of our province’s children.
Problems and suggestions to improve our situation
1. Because our monthly funding is based on the number of clients and is not indexed to the cost of living, it is very hard to manage a budget that would cover all the expenses associated with such a project. Based on a table produced by Statistics Canada charting historical background information on the consumer price index, what used to cost $100.00 in 1992 cost $129.90 in 2006, and $133 in 2007. Therefore, from 1992 to 2007, the cost-of-living adjustment is established at 33%. In 1992, the New Brunswick government assessed that early intervention services cost $3,000.00 per child. Today, the cost for that same service would be $3,990.00 while we receive $3,250.00. These numbers show that in the last 15 years, budgets for intervention programs have increased 8%. These same budgets must cover salaries, insurance, rent, mileage, maintenance, snow removal, electricity, telephone, equipment, training, etc. At the same time, the revenues produced by these programs have decreased by 25%. How can we cover all these expenses and retain qualified and interested employees? Given this reality, how can the New Brunswick government still offer as little grant money as possible and still think the province’s families will receive the services needed to help their children get ready for school… and for society?
We therefore recommend an annual global funding formula which would be regularly and automatically adjusted to the cost of living. Furthermore, the current amounts must be adjusted to the cost of living. The 25% that has been missing from 1992 to 2007 must be injected into the programs. After these changes, the government could be proud to offer ever changing and optimal quality services to the children of New Brunswick.
2. In order to keep our employees interested once they have been trained and have acquired experience, we must be in a position to offer them better benefits.
We therefore recommend that early intervention programs have access to different fringe benefits such as group insurance (life, health, dental, serious illness, disability, etc.) as well as pension plans, at affordable rates, given the status of their organization.
3. Many services, such as early intervention, are offered to the children of New Brunswick without the public being aware of them. Because of this information gap, many children will fall through the system’s cracks and sent to kindergarten without being adequately prepared.
We therefore recommend that the mandate of the Director of Early Childhood and School-Based Services include the following duties:
- Promote and coordinate the services offered to the children of New Brunswick;
- Inform New Brunswick parents about the services offered in their region;
- Be accessible to all parents through a toll-free number;
- Support young children and their families to make sure they have access to the services they need.
This recommendation would be the responsibility of the Department of Community and Family Services and would therefore not result in any additional costs since the position already exists.
4. Early intervention programs have the mandate to take action with children and their families who have been referred to them for different reasons. Nonetheless, the length of our waiting lists prevents us from reaching our goals because it minimizes the learning opportunities that our young children have access to.
We therefore recommend:
- Investing in prevention by developing a reserve fund that will help eliminate waiting lists (Since the children are referred to us by nurses, who are health professionals, they should have access to the service as soon as possible after referral);
- Implementing actions to enable more kids to have access to early intervention programs, taking into account the fact that other services are not as easily accessible in rural and francophone minority regions.
5. The difference between larger programs (often in urban centers) and small programs (often in rural areas) is that small programs (70 clients or less) face distinctive challenges. They must cover the same expenses (rent, insurance, salaries, etc.) as larger programs, but their financial resources are much more limited.
We therefore recommend:
- Increasing the number of client allocations for rural and francophone minority areas;
- Reducing waiting times, which is part of the intervention mandate of early intervention programs of New Brunswick;
- Establishing a provincial reserve fund which would support programs having difficulties so that they can retain their trained and experienced employees;
- Having a provincial vision.
The non-profit sector is not only the sector with the highest rate of economic activity compared to other sectors, but it also plays a very important role in the quality of life of Canadians as well as in the country’s economy.
See Statistics Canada's The Daily, Friday, December 8, 2006.
6. The non-profit sector is considered to be traditionally driven predominately by woman.
Our recommendations: see Appendix A
Furthermore, we uphold the following recommendations and issues raised in the New Brunswick Disability Executives’ Network’s submission.
Issues:
We would still like to stress that our community is truly skeptical. The interventionists wonder if this consultation exercise will give rise to a tangible long-term commitment to share ideas and resources in order to reach mutual goals and to improve the services offered in the province. We are afraid that the government may decide to delegate its responsibilities to community non-profit organizations without first trying to deal with the lack of proper human and financial resources. These resources need to be increased to help us reach our goals and to implement the specific programs of these non‑profit groups who are trying to survive and meet the changing needs of the community.
Recommendations: (the same submission)
1. Financing agreements between non-profit organizations and the provincial government should be in place for many years, if possible, in order for the program’s financing, employee management, etc., to be more foreseeable.
2. The New Brunswick government should consider the possibility of offering a property tax exemption for buildings owned and operated by non‑profit community organizations.
3. The New Brunswick government should proclaim legislation to protect volunteers in order to prevent frivolous law suits.
4. The New Brunswick government should define the legal liabilities of volunteers who have a governing role such as members of executive boards for non‑profit organizations. These volunteers who act in good faith, with due diligence and without personal gain should be protected against all legal liabilities.
5. The New Brunswick government should adopt an official policy to encourage its public servants to volunteer with non-profit community organizations.
6. The New Brunswick government should allow community organizations to purchase office supplies through their central stores process.
7. The New Brunswick government should allow eligible non-profit organizations to connect to their Internet services and take advantage of the reduced telephone rates of its current telephone system. This system is usually much more cost effective.
8. The New Brunswick government should be encouraged to offer recycled office equipment without charge.
9. Community organizations’ employees and volunteers should be given the opportunity to take part in internal training program sessions offered by the government’s Office of Human Resources.
10. Non-profit organizations who deal with disabled people should be given the opportunity to take part in consultations regarding the government programs and services that are designed to meet the needs of their clientele.
11. Communications New Brunswick should be given the mandate to offer public relations support services to eligible non-profit community organizations.
12. Future partnerships between the government and the non‑profit sector must be centered on results and accountability. However, they must also be flexible enough to manage the available resources in order to respond to stated priorities. Certain accountability measures previously implemented by the government were focused on measurable actions that were inadequate or irrelevant for the task at hand. “All measurable actions are not necessarily valid and all valuable actions that can be counted cannot necessarily be measured.”
13. The government should take into consideration the long term potential of positive results and their substantial social and economic benefits.
Appendix A:
Yesterday, the provincial government released the first report on its 2005-2010 Wage Gap Action Plan. The plan sets 4 targets:Achieve zero pay inequity within all 4 parts of the public sector.Reduce the N.B. wage gap to 10% by 2010.Females comprise a minimum of 1/3 of all decision-making positions within the Government of New Brunswick and its Boards and Commissions.A maximum of 1/3 of working women are clustered within the 10 most commonly held positions by women within New Brunswick.A website and tools for employers were also launched yesterday, as well as the indicators that will be monitored for progress. By 2010, the plan expects:More New Brunswickers surveyed will strongly agree with the statement: "It is alright for a woman to work outside the home, even if her family does not need the money." More New Brunswickers surveyed will strongly agree with the statement: "Couples should share equally in household chores if they are both working outside the home." Higher percentages of women will be provincially appointed judges, members of ABCs, members of cabinet and MLAs. More licensed child care spaces in New Brunswick. More employers will be assisting their employees with access to child care, either through direct child care subsidies, or through actual support of child care facilities. Greater gender equality in the number of adult New Brunswickers who are performing many hours of family responsibilities each week. More employers will be offering family-friendly workplaces options. Fewer women working in the ten most common jobs held by women. More female journeypersons registered in New Brunswick, and women will represent more of all registered journeypersons. Wage gaps between male and female graduates of post-secondary institutions will be reduced. More women in key decision-making positions in the workplace. More employers will be using gender-sensitive job evaluation. The wage gap between male and female traditional jobs (defined as the 10 most common), based on the weighted average annual earnings, will be reduced.- www.gnb.ca/0012/Womens-Issues/wg-es/index-e.asp ; www.gnb.ca/0012/Womens-Issues/wg-es/pdf/3720%20ProgressReport-e.pdfHere is the pay gap in N.B. since 1997, expressed as the difference in the average hourly wage of women and men:
1997: 20%
1998: 18.6%
1999: 19.1%
2000: 22.5%
2001: 21%
2002: 18.8%
2003: 17.3%
2004: 15.4%
2005: 14.3%
2006: 12%
Source: Statistics Canada, CANSIM 282-0072.
The Canadian pay gap in 2006 was 16.2%.
Following is the Advisory Council's media release in reaction to this plan:The provincial government needs more rigorous criteria to determine if its plan to close the pay gap between women and men is working, according to the Chairperson of the Advisory Council on the Status of Women. Ginette Petitpas-Taylor says the Advisory Council could live with voluntary measures for a test period, if an evaluation was planned after five years to determine if it was producing results, and to introduce legislation if it were not. The criteria announced Wednesday (Progress Report on New Brunswick’s Five Year Wage Gap Action Plan - Winter 2007) by the government is too vague to measure if real results are being produced."The average pay gap between women and men in New Brunswick was 22% in 2000. By 2006, it was 12%. Now, the provincial government has a plan to reduce the gap to 10% by 2010. That is likely to happen. But will there be more pay equity? Will traditionally female jobs be paid according to their value? One target set by the government is that by 2010, more employers should be using gender-sensitive job evaluation. How many is more? Another target is that by 2010 the wage gap between traditional male and female jobs will be reduced. By how much?" said Ginette Petitpas-Taylor following the New Brunswick government's release of its "Progress Report on New Brunswick's Five-Year Wage Gap Action Plan.""We applaud the fact that the government recognizes that the pay gap is a problem - not all jurisdictions are doing as much. We applaud the provincial government's commitment to enacting pay equity for its civil servants, and for employees in hospitals, schools, public agencies and for child care, home support and transition house workers. We also applaud the government's analysis that the pay gap is caused by three factors - the unequal sharing of family responsibilities, the job clustering of women into too few occupations and the low pay that has always been the lot of female-dominated jobs. The government's plan does too little to correct this last factor, and this is one factor that will not correct itself. It is fine to encourage women to go into better paying non-traditional occupations, but traditionally female jobs are important and most are underpaid."
http://equiteequity.blogspot.com/
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